C’est un lieu commun, y compris (et peut-être même : surtout ? ) chez les artistes, qu’ils aient du talent ou pas : il parait qu’être artiste, qu’on soit homme ou femme, c’est d’abord avoir un (très) gros (zizi) égo.
Et, entre parenthèses, ce qui précède sous-entend généralement que celui qui dit, c’est celui qu’est pas. Bien sûr. En d’autres termes : je t’accuse d’avoir un gros zizi parce que je suis quand même un peu jaloux, quelque part. (Bin oui : ça veut dire ça, ne t’en déplaise => mon zizi à moi est plus petit, alors je t’en veux). Okay. Mais l’égo, plus précisément, c’est quoi ? Selon de nombreux courants spirituels, l’égo est la représentation fausse qu’une personne se fait d’elle-même. L’égo, c’est l’image de vous que vous voulez renvoyer aux autres (= paraître). Une espèce de carapace qui, dès que vous vous sentez menacé, (à juste titre ou pas, on s’en fout) sort les crocs pour vous protéger. L’égo a-t-il un lien avec l’estime de soi ? Voilà une question qu’elle me semble bonne à poser. Non ? Si. Alors je la pose (et puis : c’est mon blog, je fais ce que je veux). Réponse (c’est pas moi qui invente : tu consultes tous les livres, sites, documents divers et variés et tu trouveras la même réponse) : Pour contourner l’imposture du moi (= le fameux fichu foutu égo, pour ceux qui suivent encore ce billet), il est nécessaire de prendre du recul … L’estime de soi est basée sur l’être. Une bonne grosse estime de soi est inconditionnelle. L’estime de soi, c’est la conscience que j’ai de mes qualités, de ma/mes valeurs, de mes faiblesses et de ces imperfections que j’accepte pour les corriger quand/si c’est nécessaire.
Tu vois ? Tu vois pas ? Je t’explique : Plus l’image que tu as de toi (en terme d’estime de soi) est pourrie, plus ton égo va se montrer agressif pour renvoyer aux autres une image positive et compenser cette image négative que tu as de toi. Illustration avec l’exemple d’un artiste ayant une faible estime de soi : Quand les gens achètent ses productions (quel que soit le domaine : sculpture, peinture, livre, chanson, mode, confitures … ) alors il se sent fier et fait savoir à la planète entière qu’il a vendu une ou plusieurs pièces, réussi telle ou telle tractation, en gros : à quel point il est important. Cet artiste là a une faible estime personnelle et se dévalorise en permanence. Pour compenser, il travaille dur à sa réussite. Il doit se prouver à lui même et aux autres qu’il est important. Et d’abord à lui-même. Son estime personnelle étant fragile, la moindre imperfection chez l’autre va l’agacer car elle est un miroir de la sienne. Alors il se montrera susceptible et il vivra chaque moment ” compliqué ” comme une humiliation. ✨Celui qui possède une bonne image de lui n’a rien à prouver aux autres.✨ Et il s’épanouit pleinement. Du « petit moi » on passe à un moi plus profond, plus ouvert puisque plus conscient du monde. Dans un monde idéal ( … no comment … ) il faudrait laisser tomber les masques, arrêter de vouloir prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Etre vs paraître : c’est toi qui décides. Juste : être capable de pouvoir se regarder dans la glace le matin sans rougir. To whom it may concern …
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