Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
- Ve Ch
- 26 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
J'avais été sensible à l'intervention de Roland Perez, venu faire sa promotion sur une radio nationale (j'ai oublié laquelle) et très émue de l'entendre raconter son histoire. Quand j'ai compris que Leïla Beckhti et Jonathan Cohen incarnaient les rôles principaux de l'adaptation de son livre au cinéma, j'ai eu très, très envie d'aller voir ce film.
C'est choise faite et je ne le regrette pas !
Sorti mercredi dernier dans les salles, j'entendais ce matin que le film a déjà dépassé les 500 000 entrées et cartonne (soit 8 jours plus tard) et ça ne m'étonne pas !
Ce film, c'est d'abord un superbe hommage d'un fils à sa mère. C'est l'histoire de Roland Perez, un petit garçon né avec un pied bot, dont les médecins disent qu'il ne pourra jamais marcher. C'est compter sans l'amour et la volonté de sa mère, ses prières et... Sylvie Vartan qui joue son propre rôle dans le film.
Adaptée d'un livre, cette histoire vraie est portée à l'écran avec beaucoup de tendresse, de pudeur et de sensibilité.
Entre rire et larmes, c'est infiniment touchant, tendre, drôle, farfelu et toujours profondément sincère. Les personnages sont extrêmement attachants. L'ensemble est vraiment chaleureux. Leïla Beckhti et Jonathan Cohen sont d'une extraordinaire justesse. Mention spéciale pour le maquillage : le vieillissement des parents est particulièrement réussi ! L'histoire rappelle aux sexagénaires leurs jeunes années, celles d'une époque révolue, où l'on transmettait de solides valeurs en famille, où la solidarité allait de soi, on ne se posait pas la question, on croyait en la force du collectif... Sans jamais rien idéaliser, le film parle d'espoir, de résilience et de liens familiaux puissants. Il fait ressurgir une certaine nostalgie de ce « vivre ensemble » que nous avons bien connu et qui nous fait tant défaut aujourd'hui. Peut-être parce qu'elle est vraie, cette histoire est lumineuse et pleine d'espoir. Si ce n'est déjà fait, courez donc le voir ! Je vous préviens : je n'avais pas pleuré depuis longtemps.

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