Jérem est un rappeur sans talent qui s’installe dans la maison de sa mémé pour y composer son premier disque. So, enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool, le persuade de prendre à l’essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie. Celui-ci va prendre une énorme place dans sa vie au point de tout gérer pour lui et de devenir son meilleur copain jusqu’à ce que …
Déroutant. C’est l’empreinte que m’a laissé ce film avec lequel j’avais choisi d’ouvrir le festival du film de Cabourg.
Flirtant entre humour, surréalisme et critique de la surdose de nouvelles technologies dans nos vies quotidiennes, notre soumission à celles-ci et la dépendance qu’elles créent, c’est un bon film mais … j’ai comme un manque. Quelque chose ne colle pas, mais quoi ? N’étant pas critique de film, je laisse aux professionnels le soin de leurs analyses. Je ne peux me placer ici que depuis mon poste de public et je ne suis même pas cinéphile avertie. Alternant entre une analyse réaliste portée sur les dérives de l’intelligence artificielle et un humour absurde, on dirait qu’on n’est jamais dans le rythme : jamais dans la vraie réflexion et jamais dans la franche rigolade. A la fois comme si on hésitait entre l’un ou l’autre genre (réflexion ou humour) ou comme si on n’osait pas aller jusqu’au bout de son idée. C’est dommage. On sent le travail d’écriture, c’est fouillé, cherché, réfléchi, organisé. Est-ce trop ? Je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas, mais c’est un film à voir, qui nous montre le monde que nous sommes en train d’aborder.
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